Les 21 Questions posées aux jeunes diplomés


Quelles sont vos qualités, quels sont vos défauts, quelle est la profession de vos parents, quelle est la personne que vous estimez le plus ? Entraînez-vous à répondre aux questions préférées des recruteurs. Question par question, apprenez à décoder ce qu'ils attendent !

1- Quelles sont vos qualités ?

Aucun piège ne se dessine derrière cette question pratiquement incontournable lors des entretiens et que vous pouvez retrouver sous différentes formes : « quels sont vos points forts ? », « avez-vous des valeurs morales ? » ou encore « qu’est-ce que vous aimez le plus ? ».

Le recruteur attend surtout en retour une certaine honnêteté intellectuelle et une capacité à réfléchir sur vous-même. Pour préparer , vous pouvez toujours faire le tour de vos relations (parents, ami(e)s, et pourquoi pas vos professeurs) en leur demandant ce qu’elles pensent de vous.

Restez sur le terrain professionnel. Leurs réponses vous fourniront une base de travail, mais gardez toujours à l’esprit que les qualités qui intéresseront le recruteur sont celles qui seront le plus en adéquation avec le poste proposé. Si vous briguez un poste de financier, évitez de dire que vous manquez de rigueur !

Rien ne sert d’annoncer que vous êtes un fin gourmet si vous recherchez un emploi dans le BTP. En revanche, ce trait de votre personnalité peut éventuellement être un atout dans l’agroalimentaire (à condition de bien le vendre). Attention également au retour de bâton : une qualité peut aussi devenir un défaut selon le type de mission. Être très curieux par exemple est plutôt positif si vous envisagez de devenir journaliste, mais une vraie calamité si vous postulez dans l’armée !

Des qualités pour un poste précis. Pour répondre le mieux possible à cette question, vous devez avant tout étudier l’offre d’emploi afin de déterminer quelles sont les qualités les plus adaptées au profil recherché. Si vous souhaitez devenir secrétaire, on vous pardonnera difficilement de ne pas affirmer spontanément que vous êtes très organisée, même si ça vous paraît évident.

Par ailleurs, n’oubliez jamais que capacité d’adaptation, disponibilité et polyvalence restent des qualités très appréciées, quel que soit le travail auquel vous postulez. D’une manière générale, pensez à illustrer vos propos par des exemples précis ou des situations concrètes que vous aurez puisés dans votre expérience.

Les réponses à éviter

Passe-partout • « Je suis dynamique et très motivé(e) », c’est le minimum que l’on puisse attendre d’un candidat à l’emploi ! Si vous êtes réellement dynamique, prouvez-le par des actions telles que la prise d’initiatives, l’implication dans un projet ou encore le déblocage d’une situation.

Des réponses possibles

Il n’est pas facile d’avoir l’air modeste lorsqu’on s’envoie des fleurs. Pour rester neutre, commencez vos phrases par « on dit de moi que je suis… », « on me reconnaît des qualités de… », etc. Évitez également l’utilisation d’adverbes tels que « peu » ou « très », qui indiquent justement que vous êtes « peu sûr » ou « très sûr » de vous.

« Je n’ai certes pas encore beaucoup d’expérience, mais ça ne m’empêche pas d’être quelqu’un de mature. En tout cas, j’ai apprécié d’avoir eu des responsabilités durant mes stages et d’avoir pu montrer mes compétences. »

« Je pense avoir le contact facile. En tout cas, lorsque je suis en société, je n’ai aucun problème pour lier connaissance avec des personnes que je ne connais pas. »

« Je suis quelqu’un d’enthousiaste. Je me passionne pour ce que je fais et en général, je fédère les gens qui m’entourent. C’est, en tout cas, ce que j’ai eu l’occasion de constater dans le cadre familial et amical et également au cours de mes stages. »

« Je sais prendre du recul. En tout cas, je parviens assez facilement à avoir une vision d’ensemble sur un projet et à définir précisément quels vont être les points forts et les points faibles. »

« Je suis consciencieux (se). J’aime que le travail soit bien fait et s’il le faut, j’y consacre le temps nécessaire, quitte à travailler un peu plus tard le soir. »

« Je suis réactif (ve) et organisé(e). Lorsque j’ai beaucoup de travail, j’arrive assez facilement à établir une liste des priorités afin de régler les problèmes un par un et surtout d’éviter de prendre du retard. »

• « Je sais prendre des décisions quand les situations l’exigent. En tout cas, j’ai assumé ce rôle sans difficulté lorsque j’étais président(e) du BDE (bureau des élèves), car c’est moi qui devais trancher à chaque fois qu’un problème se présentait. »

• « La polyvalence est ma principale qualité. J’aime beaucoup découvrir des choses nouvelles et diversifier mon horizon. Je n’ai rencontré jusqu’ici aucun problème pour m’adapter à des situations ou des personnes différentes ou travailler sur plusieurs projets en même temps. »

2- Quels sont vos défauts ?

Devant cette question, tous les candidats aimeraient déclarer : « je n’ai pas envie de parler de mes défauts ». Mais comme c’est impossible, il faut bien trouver quelque chose à répondre. « En fait, il faut souvent avoir derrière soi plusieurs années d’expérience pour se connaître professionnellement et ainsi savoir quels sont ses points faibles », souligne Marion Debuire, consultante chez MG Advantis.

Si vous êtes jeune diplômé, vous devez donc vous projeter dans le futur (ce qui vous évitera déjà de répéter inutilement ce que votre entourage dit de vous depuis votre plus jeune âge). En fait, pour vous, il s’agit d’éviter de répondre par mégarde à la question suivante : « quels sont les défauts qui pourraient nuire à ce poste ? ». Si vous êtes désordonné par exemple et postulez un emploi de documentaliste, vous n’êtes pas sur la bonne voie ! Il en va de même si vous êtes sédentaire alors que le poste exige de nombreux déplacements…

Dans tous les cas, vous ne pouvez pas maîtriser toutes les données du poste et de son environnement. « Il existe parfois des mots-clés qui éliminent d’office le candidat qui les prononce », indique un recruteur. Si vous annoncez par exemple : « je suis susceptible », et que votre éventuel futur directeur est très caustique, vous aurez certainement du mal à travailler avec lui.

Quoi qu’il en soit, mieux vaut toujours présenter les informations sous un angle positif. Dites « je suis trop rigoureux(se) » plutôt que « je n’aime pas le laxisme », « je suis jusqu’au-boutiste » plutôt que « je suis entêté(e) » ou encore « je suis perfectionniste » plutôt que « je suis maniaque », etc. Par ailleurs, soyez honnête avec vous-même et évitez d’annoncer comme défaut une simple qualité exacerbée du genre : « je suis trop franc(he) » ou encore « je suis trop dynamique ».

Un recruteur peut vous demander de lui citer trois défauts (en général il exigera aussi trois qualités). Il est donc toujours préférable de préparer une liste pour ne pas sécher bêtement sur le troisième. À l’inverse, il peut aussi vous demander : « quel est votre défaut / qualité principal(e) ? ».

Enfin, essayez toujours de terminer par une note positive. Gardez à l’esprit qu’un défaut que l’on combat finit par devenir un atout puisque vous en avez pris conscience. Si vraiment aucun défaut ne vous vient à l’esprit, vous pouvez répondre sur le chapitre de vos compétences en précisant ce qu’il vous faudra améliorer pour exercer le poste, tout en prenant le risque que le recruteur décèle votre subterfuge.

Les réponses à éviter

Banal • « J’ai les défauts de mes qualités et les qualités de mes défauts. » • « Je suis tenace jusqu’à l’entêtement. » • « Exigeant(e) avec moi-même, je le suis également avec les autres. » • « Ma grande franchise m’a parfois joué des tours. » « Mon enthousiasme me pousse parfois à l’excès. »
Prétentieux • « Mes défauts sont minimes par rapport à mes qualités. »
À prouver • « Je ne pense pas avoir de défauts majeurs. »

Des réponses possibles

« On dit de moi que je suis un(e) grand(e) bavard(e), mais en fait, c’est chez moi une façon d’amener les autres à parler d’eux. »

« On me dit souvent que j’ai tendance à être dirigiste, mais j’essaie de compenser en discutant avec mes collègues avant de prendre une décision. »

« J’ai conscience de mon manque de répartie mais j’essaie de m’améliorer en participant à des discussions animées entre amis. »

« Je manque encore d’assurance mais je pense que ma timidité est due à mon manque d’expérience. En effet, lorsque je commence à me sentir bien dans un groupe, je suis capable de m’investir et de faire des propositions. »

« J’ai un problème avec le temps. Il m’arrive d’être en retard à un rendez-vous ou de prolonger une réunion. Mais j’en ai conscience, je fais de gros efforts et je crois avoir déjà bien progressé. »

« J’ai encore des difficultés pour m’exprimer parfaitement en anglais, même si je peux suivre une conversation ; mais je tente d’améliorer ma pratique, notamment lors de séjours à l’étranger. »

« Ma connaissance d’Excel est moins approfondie que celle de Word, mais je possède un ordinateur personnel sur lequel je m’entraîne régulièrement. »

3- Quelle est votre principale caractéristique ?

Le recruteur peut aussi vous demander : « Quelle est votre tendance générale ? / votre dominante ? / le trait principal de votre personnalité ? ».

Si vous annoncez sans hésitation : « je suis un manager avant tout », « je suis juriste dans l’âme » ou encore « ce que j’aime par-dessous tout dans mon métier, c’est l’aspect relationnel », le recruteur reconnaîtra en vous le spécialiste, plutôt doué dans son domaine. En revanche, si vous ne comprenez pas la question ou si vous hésitez avant de répondre, votre comportement révélera plutôt une personnalité touche-à-tout et un esprit ouvert.

Dans les deux cas, votre attitude peut être perçue de manière positive ou négative, tout dépend des qualités requises pour le poste à pourvoir.

Les réponses à éviter
Mal préparé • « Je ne comprends pas votre question. »

Des réponses possibles

Vous vous sentez polyvalent(e) • « Je me considère plutôt comme quelqu’un de polyvalent, capable de mener un projet de manière autonome, mais aussi de participer à une réalisation collective. Mes goûts sont aussi très éclectiques, j’aime les matières scientifiques, mais je ne déteste pas pour autant la littérature ! »

Vous vous reconnaissez des caractéristiques • « Je pense être quelqu’un d’énergique et de dynamique. Lorsqu’il faut régler un problème ou mettre les bouchées doubles pour terminer un dossier, je réponds présent(e). C’est sans doute ce qui me caractérise le plus. » • « On m’a souvent dit que j’avais de bonnes qualités relationnelles, c’est surtout, je crois, ce qui me caractérise. »

4- Que pourriez-vous améliorer dans votre personnalité ?

Vous avez déjà présenté vos défauts et vos qualités… et voilà que vous n’êtes pas encore au bout de votre autocritique ! Cette fois le recruteur veut tester votre humilité et votre capacité à vous remettre en question : avez-vous réellement conscience de vos lacunes et êtes-vous prêt à y remédier ? Sur cette question, vous pouvez répondre en citant un défaut ou une compétence, sachant qu’il est plus facile d’améliorer une compétence… qu’un défaut. Là encore, pensez toujours au poste à pourvoir et ne donnez pas au recruteur une information rédhibitoire !

Les réponses à éviter
Modeste • « Oh… pas grand-chose, je suis parfait(e). »


Des réponses possibles

« Je pense pouvoir améliorer mon anglais. »

« Je ne suis peut-être pas assez extraverti(e). Dans un groupe, j’écoute plus que je ne parle, on me trouve ainsi plutôt réservé(e), ce qui n’est pas le cas. Je devrais m’exprimer davantage. »

« Quand je n’aime pas quelqu’un ou que je n’apprécie pas une situation, cela se voit immédiatement sur mon visage. Or, cela pourrait me rendre service parfois d’être moins émotif(ve). »

« Je ne lis pas assez et c’est un tort. Mais j’ai l’intention de prendre des abonnements à divers magazines. »

« Je suis trop direct(e) et je me suis déjà rendu compte que les gens n’appréciaient pas forcément mes réparties… »

5- Êtes-vous ambitieux(se) ?

Personne ne répond par la négative à cette question ! Mais ce qui intéresse le recruteur, c’est de mesurer le degré de votre ambition. Il ne se contentera pas de , mais vous demandera sûrement ensuite : « comment définiriez-vous l’ambition ? » ou « qu’est-ce qu’un ambitieux, selon vous ? ».

S’il vous pose cette question, c’est sûrement parce que le poste à pourvoir est évolutif, qu’il s’agisse d’assumer des responsabilités ou d’encadrer une équipe, dans un contexte difficile. Pour répondre, vous devez démontrer votre ambition au travers des sacrifices et efforts que vous avez fournis pour arriver là où vous êtes. « Le vrai ambitieux est quelqu’un de très actif et ses actes le prouvent, le faux ambitieux claironne beaucoup, mais agit moins », souligne Jean-Pierre Stalla, directeur associé du cabinet Rohde & Partner.

Les réponses à éviter
Insolent • « Oui, bien sûr. Pourquoi, pas vous ? »
Pantouflard • « Ben, oui, mais pas trop vite. Évoluer, ça oblige aussi à prendre des responsabilités… »
Pressé • « Oui, je me suis fixé(e) comme objectif d’être responsable d’équipe dans six mois, sinon je cherche un autre emploi. »
Serial killer • « Absolument, je suis ambitieux et je ne m’en cache pas. Dans la vie, ceux qui n’avancent pas reculent et c’est tant pis pour eux. Moi, j’ai l’intention d’arriver et je m’en donnerai les moyens. »

Des réponses possibles

« Je pense être quelqu’un d’ambitieux. J’ai accepté un premier poste dans une région de l’est de la France avec l’objectif ensuite de pouvoir intégrer le siège parisien du groupe. »

« Oui, je crois. En tout cas, je mets tout en œuvre pour trouver un emploi à la mesure de mon ambition. Je recherche un poste qui me permettra de pratiquer couramment l’espagnol et je me déplace pour des entretiens qui se déroulent aussi bien en France qu’en Espagne. »

« Je pense être ambitieux(se). Je crois que le fait d’être parti(e) pendant trois mois l’été dernier aux États-Unis pour livrer des pizzas, dans le but avant tout d’améliorer mon anglais, en est une illustration. »

6- Qu'est-ce qui vous fait avancer dans la vie ?

Avec ces questions, le recruteur veut tout simplement connaître vos principaux facteurs de motivation. Ces derniers peuvent être très nombreux : l’argent, le pouvoir, la prise de responsabilités, l’accomplissement intellectuel, une meilleure connaissance d’un secteur, la reconnaissance sociale, la qualité de la vie, l’appartenance à un grand groupe, la possibilité d’apprendre quelque chose, la réalisation de projets motivants, etc.

Peu importent finalement ceux qui vous concernent, ce qui intéressera surtout le recruteur c’est l’ordre dans lequel vous allez les classer. Il aura ainsi une idée très précise de vos priorités professionnelles… qui ne doivent quand même pas être trop éloignées du poste à pourvoir ! Si vous postulez un emploi de cadre commercial, par exemple, le recruteur ne sera pas choqué d’apprendre que votre première motivation est de gagner de l’argent. À noter qu’un recruteur peut aussi obtenir le même type de réponse en vous demandant : « comment définiriez-vous la réussite ? » ou encore « qu’est-ce qui vous motive ? ».

Les réponses à éviter
Spirituel • « Ma voiture. »
Frimeur • « Je veux travailler dans une entreprise connue qui fabrique des produits de marque. »

Des réponses possibles
Faites très attention à , elle doit être en liaison avec l’entreprise dans laquelle vous postulez. S’il s’agit d’une PME qui ne peut pas vous offrir un salaire très important, évitez de dire que vous souhaitez avant tout gagner de l’argent. Si, à travers le discours du recruteur, vous avez compris que le poste n’est pas évolutif, n’insistez pas sur votre désir de progression, etc.
• Apprendre : « Ce que j’aime avant tout, c’est inventer de nouvelles choses. »
• Gagner de l’argent : « J’ai envie de bien gagner ma vie. »
• Le goût pour les produits de la marque : « J’ai envie de travailler pour une entreprise dont j’aime les produits. »
• Prendre des responsabilités : « Le fait de pouvoir s’impliquer de A à Z dans un projet. »
• Être épanoui(e) : « La possibilité d’instaurer un échange entre ce que j’apporte à l’entreprise et ce qu’elle peut m’apporter. »

7- Que ne supportez-vous pas ?

Cette question, en apparence plutôt banale, est excessivement délicate ! Elle peut être très révélatrice de votre personnalité et permettre au recruteur de vérifier une intuition. Elle peut aussi vous mettre en posture difficile par rapport à l’entreprise ou au poste proposé (si vous énoncez exactement ce que le recruteur ne doit pas entendre). Dans tous les cas, il est impératif de nuancer votre jugement !

Par ailleurs, ne vous lancez pas non plus dans un débat philosophique où vous risqueriez de perdre les pédales ! Vous pouvez toujours dire que vous avez du mal à accepter l’intolérance, la malhonnêteté, la mauvaise foi, l’injustice, l’hypocrisie ou la curiosité mal placée (c’est d’ailleurs ce que répondent la majorité des candidats)… mais on vous demandera sans aucun doute de définir ces termes.

Évitez également de porter des jugements hâtifs sur certaines méthodes de travail. Dans l’idéal, essayez d’être sincère et neutre. Ne vous faites pas non plus trop violence : rien ne sert de vouloir absolument occuper un poste dans lequel vous serez peut-être très mal à l’aise.

Cette question permet à certains recruteurs de mieux cerner vos aspirations en comprenant parfaitement ce que vous ne voulez pas faire. Ils peuvent aussi vous demander plus directement : « quelles sont les tâches qui vous rebutent le plus ? », faites alors attention de ne pas énumérer les composantes du poste à pourvoir.

Les réponses à éviter
Insoumis • « Je n’aime pas que l’on me donne des ordres. » • « Je n’apprécie pas que l’on soit derrière moi à regarder mon travail. »
Imprudent • « Je peux difficilement m’entendre avec des personnes qui travaillent 24 heures sur 24. » • « Rien ne m’énerve plus que les gens incapables de prendre des décisions. »

Réponse possible
« Je suis quelqu’un de franc et direct et je n’apprécie pas beaucoup le manque de transparence. »

8- Estimez-vous avoir de la chance ?

Ou plutôt : « vous considérez-vous responsable de ce qui vous arrive ? ». Voilà exactement ce qui intéresse le recruteur dans cette question. Du moins, dans un premier temps… car juste après, une deuxième question lui viendra à l’esprit : « pourquoi pensez-vous que ce qui vous arrive puisse être (ou ne pas être) lié à la chance ? ».

Dans l’univers professionnel, il est plutôt bien vu d’être né sous une bonne étoile… à condition de ne pas en profiter d’une manière insolente ! Il faut reconnaître avoir bénéficié de la chance à certains moments de votre vie (l’optimisme est très apprécié), sans pour autant affirmer que tout vous tombe du ciel. Et dans tous les cas, pensez à préparer des exemples précis au cas où le recruteur voudrait en savoir plus.

Les réponses à éviter
Fataliste • « Non, je n’ai jamais rien gagné dans ma vie et ce sera toujours comme ça ! »
Déprimé • « En principe oui, mais ces temps-ci, je ne sais pas ce qui m’arrive, je n’ai vraiment pas de bol. »
Parano • « Non pas vraiment, en général quand il y a un problème, c’est sur moi que ça tombe ! »
Persécuté • « On ne peut pas dire que j’en ai eu depuis ce matin. D’abord, mon réveil n’a pas sonné, je me suis donc réveillé(e) en retard. Parti(e) alors en courant, j’ai quand même raté le bus. J’ai donc attendu le suivant qui est arrivé en retard et bondé ! Comme j’avais mal lu sur le plan la route pour venir, je me suis trompé(e) d’arrêt et j’ai dû marcher vingt minutes sous la pluie, etc. »

Des réponses possibles
« Je dirais que j’ai plutôt bénéficié d’opportunités que de chance. »

« Je ne sais pas si j’ai réellement de la chance, j’essaie en tout cas de la provoquer. »
« Jusqu’à présent je ne me suis pas trop mal débrouillé(e) dans mes études et dans ma carrière, en partie grâce à la chance ou plutôt à certaines opportunités que j’ai su saisir. »

« Si je prends certains événements du bon côté, je dirais que la chance a parfois joué dans ma vie, mais ça ne marche pas à tous les coups… et heureusement d’ailleurs. »

9- Que faites-vous pour votre perfectionnement/évolution ?

Cette question peut vous être posée à tout moment, que vous ayez interrompu vos études assez tôt ou que vous soyez titulaire d’un diplôme d’ingénieur assorti d’une première expérience professionnelle. Pour les recruteurs, il s’agit de savoir si vous souhaitez progresser et si vous vous êtes fixé un objectif à atteindre sur le plan professionnel.

Les réponses à éviter
Pris au dépourvu • « Euh… rien en particulier. »

Des réponses possibles

« J’ai beaucoup d’échanges avec d’autres professionnels que je suis amené(e) à rencontrer sur le terrain ou lors de salons. »

« Je lis régulièrement tout ce qui concerne mon secteur d’activité, aussi bien des revues spécialisées que la presse généraliste. »

« Je suis très attentif(ve) aux possibilités de formations dans des domaines qui peuvent avoir un intérêt avec mon métier. »

10- Avez-vous des frères et soeurs ?

Au palmarès des préjugés négatifs figure souvent l’enfant unique. D’emblée, les recruteurs vous imaginent avec des idées bien arrêtées et peu disposé à collaborer ou à travailler en équipe. Si vous êtes dans ce cas, il faudra donc insister sur votre capacité à avoir des amis, à partager, etc. Vous avez des frères et sœurs ? Tant mieux pour vous, mais attention, en matière de psychologie, la place occupée au sein d’une famille est encore révélatrice de certains traits de caractère.

Ainsi, l’aîné est l’enfant dans lequel les parents s’investissent le plus. Il occupe une position de leader dans la famille, mais il est aussi celui qui essuie les plâtres. En revanche, le dernier est considéré comme un privilégié.

Certains recruteurs peuvent aussi vous demander ensuite l’âge et la profession de vos frères et sœurs, histoire de voir « si les benjamins ont profité de l’expérience des aînés et même si une émulation a pu naître entre tous les enfants », indique Guillaume Verney-Carron, dirigeant du cabinet Personalis. De même, le recruteur cherchera à déterminer si le milieu culturel a beaucoup pesé sur votre famille ou si chacun est parti dans une direction différente.

Les réponses à éviter
On choisit ses amis, pas sa famille • « Oui, mais je les vois très peu. »
Désespéré • « J’ai un frère… hélas. »

Des réponses possibles
Vous êtes enfant unique • « Je n’ai pas de frère et sœur, mais je ne me suis jamais perçu(e) comme enfant unique, car j’ai toujours vécu proche de mes cousins et cousines.»

À la demande du recruteur vous pourrez être amené à vous expliquer : « Tous les soirs après l’école, je partais chez ma tante jusqu’à ce que mes parents viennent me rechercher et je faisais mes devoirs avec mes cousins et cousines » ou « J’ai deux cousines et un cousin, qui sont nés la même année que moi, et nous avons suivi toute notre scolarité ensemble. Nous nous retrouvions également à chaque période de vacances. »

Vous avez des frères et sœurs • « J’ai deux frères plus âgés que moi et une sœur plus jeune. »
Puis, vous pouvez éventuellement ajouter : « Mon frère aîné est actuellement professeur dans un lycée, mon frère cadet termine ses études de médecine et ma sœur est inscrite en licence de lettres. »

11- Quelle est la profession de vos parents ?

Après des années d’études, il n’est pas évident de comprendre en quoi la vie professionnelle de vos parents intéresse tant les recruteurs. Et pourtant, votre milieu familial peut en dire très long sur vous-même : le recruteur cherche à évaluer si votre culture et votre éducation correspondent à la philosophie de l’entreprise.

Cette question en recouvre en fait beaucoup d’autres telles que : « est-ce que vos études vous ont permis d’accéder à un niveau social plus élevé que celui de vos parents ? », « avez-vous pris en main votre ascension sociale ? », « avez-vous suivi une voie toute tracée depuis votre naissance ? », etc.

Il faudra donc construire votre argumentaire afin d’apporter les réponses à toutes ces questions sous-entendues. Et bien évidemment, si vous avez réussi à force de persévérance, ce que vous direz pourra se révéler très favorable. L’image de vos parents est également importante pour les recruteurs. Vous êtes-vous construit en opposition à eux ou étiez-vous en admiration devant eux ?

Les réponses à éviter
Défensif • « Je ne vois pas le rapport entre cette question et le poste à pourvoir. »
Interrogatif • « Pourquoi me posez-vous cette question ? »
Agressif • « Mon père / ma mère est prof, et c’est vraiment le dernier métier que j’aurais eu envie de faire. »
Corrosif • « Chômeurs ! »

Des réponses possibles
Pour cette question, il faut avant tout présenter les faits et rien que les faits, de la manière la plus neutre possible.
Vos parents travaillent • « Mon père est informaticien • facteur • technicien de maintenance • enseignant • dentiste • et ma mère est mère au foyer • médecin • ingénieur • hôtesse de caisse • etc. »

Vos parents sont retraités • « Mes parents sont à l’âge de la retraite, mon père était cadre commercial et ma mère, secrétaire de direction. »

Vos parents sont au chômage • (ou l’un des deux est au chômage) : « Mon père est actuellement au chômage, il recherche un emploi dans la vente, ma mère est bibliothécaire. »

12-Quelle est votre situation familiale ?

Peu importe au recruteur que vous viviez maritalement ou avec la bague au doigt. En fait, il cherche à savoir si vous vivez avec quelqu’un ou si vous êtes célibataire et à cerner la place qu’occupe le travail dans votre vie. L’interprétation de vos réponses peut être l’objet de nombreux préjugés.

Le recruteur peut se demander par exemple si vous êtes très disponible ou plutôt du genre à rentrer tôt le soir pour retrouver votre ami(e)… Ou bien encore si vous avez absolument besoin de travailler ou si vous cherchez à occuper votre temps… Dans ce contexte, il faudra bien sûr préciser si vous avez des enfants (sans oublier que certains recruteurs assez conformistes peuvent avoir une opinion tranchée sur les couples non mariés qui ont des enfants).

Inutile pour autant de vous troubler sur cette question, il suffit de répondre simplement la vérité. Et si vous ne souhaitez pas que le recruteur puisse deviner le sexe de votre concubin(e), utilisez tout simplement le mot « ami(e) » qui reste neutre à l’oral. Dernier conseil : si vous affirmez être célibataire et que le poste exige que vous le soyez, le recruteur pourra vous relancer en disant par exemple : « célibataire, c’est-à-dire… vous vivez seul(e) ? ».

Les réponses à éviter
Compliqué • « C’est-à-dire…, c’est assez compliqué. En fait, je suis séparé(e) / divorcé(e), et je vis seul(e) avec un enfant. »
Intimiste • « Je pense que cette question est très personnelle. »
Outré • « Cette question n’a pas de rapport avec le poste proposé. »

Des réponses possibles
« Je suis célibataire et sans enfant. » • « Je suis mari(é), sans enfant / et j’ai un enfant âgé de neuf mois. » • « Je vis en concubinage. »

13- Quelle est la profession de votre conjoint(e)

Pour le recruteur, il importe avant tout de savoir si le ménage bénéficie d’un deuxième salaire et surtout si le travail du conjoint (ou de la conjointe) peut être un frein à la mobilité du couple, en France ou à l’étranger.

Les réponses à éviter
Sur la défensive • « Ça ne vous regarde pas. » • « Je ne vois pas le rapport entre cette question et le poste proposé. »

Des réponses possibles
« Mon mari / ma femme est fonctionnaire. Nous avons déjà discuté ensemble de nos projets de carrière et de l’éventualité d’une expatriation en ce qui me concerne. Et si j’ai répondu à cette annonce, c’est en toute connaissance de cause. »
« Mon ami(e) est ingénieur comme moi. Nous avons d’ailleurs fait la même école et sommes tous les deux en recherche d’emploi. Nous nous installerons là où le premier sera affecté. »
« Mon ami(e) est étudiant(e). Il/elle est actuellement en master professionnel de droit. Il/elle finit son cycle d’études et me rejoindra. »
« Mon ami(e) recherche actuellement un emploi dans la restauration et il/elle se sent tout à fait prêt(e) à s’installer dans une autre ville. »

14- Avez-vous des enfants ?

Là encore, le recruteur pose cette question uniquement dans l’intérêt du poste à pourvoir. Comme pour la question concernant votre situation familiale, c’est à nouveau votre disponibilité qui entre en jeu. Le recruteur a besoin de savoir s’il vous sera possible d’assister à certaines réunions tardives ou bien de vous déplacer parfois pour deux ou trois jours. Si ces conditions ne vous dérangent pas, mettez en avant votre organisation infaillible.

Dans le cas où le poste à pourvoir nécessite une éventuelle expatriation, l’âge des enfants pourra aussi entrer en ligne de compte. En effet, il est plus facile d’emmener avec soi des enfants en bas âge – surtout s’ils ne sont pas encore scolarisés. Et puis, ce qui inquiète surtout le recruteur, c’est de savoir si dans le cas d’un départ à l’étranger, vous seriez le seul (ou la seule) à partir (car le conjoint ne voudra pas abandonner son poste) ou si toute la famille suivra.

Les réponses à éviter
Méfiant • « Oui, pourquoi me posez-vous cette question ? »
Laconique • « Oui. »

Des réponses possibles
« Non, je n’ai pas d’enfant. » Mais attention, attendez-vous à la question suivante…
« Oui, j’ai une petite fille, Marie, âgée de deux ans, actuellement gardée en nourrice pour me permettre de me rendre à mes entretiens. J’ai déjà pris mes dispositions pour adapter ce moyen de garde à mes futurs horaires professionnels. »

15- Envisagez-vous d'avoir prochainement des enfants ?

La réponse est non… même si vous attendez de signer un CDI pour fonder une famille. Si le recruteur est une femme, ne vous laissez pas entraîner par l’illusion d’une complicité féminine. Vous cherchez un emploi, vous devez être claire là-dessus et rassurer votre employeur qui n’a pas envie de fêter dans trois mois ce qu’il ne considérera pas comme un heureux événement.
En revanche, il n’est pas recommandé d’opposer un « non » catégorique qui traduirait un traumatisme à ce sujet. Notez au passage qu’on ne pose jamais cette question à des candidats masculins…

Les réponses à éviter
Interrogatif • « Oui, bien sûr qu’un jour j’aurai des enfants, c’est normal non de vouloir des enfants ? »
Réfractaire • « Oh vous savez moi, la maternité, c’est pas trop mon truc. »
Inorganisé • « Je suis déjà débordée sans enfant, alors avec… »
Bestial • « Non, j’ai un chat, ça me suffit. »

Des réponses possibles
« Si j’envisageais d’avoir un enfant maintenant, je ne chercherais pas du travail. »
« Oui, j’aurais certainement des enfants un jour, mais actuellement ma priorité reste de trouver un travail et de m’y investir avant de fonder une famille. »

« Je viens juste de terminer mes études et je souhaite avant tout débuter ma vie professionnelle. Avoir des enfants ne fait donc pas partie de mes priorités du moment. »

16-Quels sont vos centres d'intérêt ?

Avec cette question, le recruteur se penche sur la dernière rubrique de votre CV, consacrée aux loisirs et faisant trop souvent office de rubrique « fourre-tout »… au risque de vous coincer le jour de l’entretien ! Deux règles sont à respecter. Premièrement, vous devez absolument avoir quelque chose à dire. Creusez-vous les méninges. Si vous écoutez de la musique par exemple, mettez en avant le style que vous aimez et les concerts auxquels vous assistez.

Deuxièmement, vous ne pouvez pas réinventer votre vie. Vos loisirs restent révélateurs de votre personnalité. Le recruteur veut savoir à quelles qualités vous faites appel dans votre quotidien et quel temps vous consacrez à ces activités extra-professionnelles. À vous donc de présenter vos hobbies sous un angle qui vous sera particulièrement favorable. Sur cette question, vous pouvez facilement gagner des points… comme en perdre.

Évitez de vous piéger tout seul. Vous pourrez perdre des points si vous n’êtes pas sur vos gardes. Les recruteurs affirment souvent que peu importe le type d’activité, le tout étant de pouvoir en parler avec passion. Pourtant… si vous postulez dans une banque, mieux vaut ne pas trop insister sur votre passion pour le rap, la techno ou encore le hard-rock ! Parfois même, mieux vaut jouer du piano que de la guitare, c’est dire si les préjugés sont tenaces !

Par ailleurs, à moins de faire preuve d’une pratique intensive et d’un grand savoir-faire en la matière, quoiqu’on en dise, certaines activités manquent terriblement d’originalité comme : la lecture (chacun a appris à lire !), le ski (passer une semaine chaque année à la montagne ne relève pas de l’exploit !), le cinéma (qui déteste se faire une toile ?), la cuisine (vous n’empoisonnez pas vos amis ?) ou encore la natation (vous partez en vacances à la mer ?).

Pour que ces activités puissent passionner votre interlocuteur, il faut sortir de la norme et les vivre intensément, inutile de parler de vos voyages si c’est pour préciser que vous partez bronzer à Djerba une fois par an, ou de votre engagement dans une association humanitaire si cela consiste avant tout à verser une cotisation !

Pour gagner des points, il faut bien préparer cette question avant l’entretien. Demandez-vous quelles sont les qualités auxquelles le poste fait appel. S’agit-il d’un emploi d’équipe ou plutôt solitaire ? Est-ce un métier de contacts ? Ce poste nécessite-t-il des qualités de leaderschip ?, etc. Ensuite, présentez vos activités de manière à répondre à ces questions. Vous pouvez ainsi mettre en valeur des centres d’intérêts qui ont un lien direct avec le poste auquel vous postulez. Il est certain que si vous souhaitez intégrer une entreprise qui fabrique des articles de sport, même à un poste de direction, il est bien vu d’être sportif.

D’une manière plus générale, les recruteurs considèrent que la pratique d’un sport collectif met en valeur votre esprit d’équipe et si vous participez à des tournois, votre côté combatif ; jouer aux échecs, c’est faire preuve de concentration, etc. D’un autre côté si vous pratiquez le tennis, mais toujours entre copains et de préférence en double, cela démontre aussi un bon esprit d’équipe. Bien sûr, vous pouvez toujours distiller quelques activités qui font appel à des qualités différentes… mais faites très attention, vous ne savez pas qui est en face de vous (les recruteurs ont aussi le droit d’être passionnés de planche à voile ou de philatélie !).

Les réponses à éviter
Monomaniaque • « C’est une question difficile… je n’ai pas vraiment de centres d’intérêts… en dehors de mon travail qui me passionne.»
Dilettante • « J’aime bien lire des livres… j’aime bien aussi aller au cinéma. »

Des réponses possibles
Si vous n’avez pas beaucoup d’expérience professionnelle, ce sont vos centres d’intérêts qui permettront au recruteur de mieux déceler votre potentiel. Il existe autant de réponses que d’activités : l’essentiel étant toujours de décrire ce que vous faites et d’indiquer ce que cela vous apporte ! Nous vous proposons plusieurs exemples commentés pour souligner l’interprétation qui peut être faite de ce que vous avancez.

Activité sportive collective • « Je pratique le base-ball depuis cinq ans. J’ai réellement découvert et apprécié ce sport à l’occasion d’un séjour au Canada. À mon retour, je me suis renseigné(e) sur les possibilités de le pratiquer en France. Je fais partie d’un club au sein duquel j’exerce également un rôle d’entraîneur. Je suis présent sur le terrain tous les dimanches et je m’occupe aussi de la gestion quotidienne du club. J’aime avant tout prendre des responsabilités et avoir des objectifs à atteindre. Et puis j’apprécie de vivre en groupe des victoires et des déceptions. »
Bravo, en une phrase, vous avez glissé un séjour à l’étranger, montré que vous avez de la suite dans les idées, que vous êtes capable d’encadrer des personnes, que vous savez vous intégrer dans une équipe et n’hésitez pas à endosser des responsabilités !

Activité sportive individuelle • « Je pratique le ski depuis mon plus jeune âge et j’ai un assez bon niveau. Bien sûr, il m’est difficile de partir plus d’une semaine à dix jours par an. Mais, cette semaine hors du temps me fait du bien. J’apprécie de pouvoir me couper totalement des réalités quotidiennes pour vivre pleinement au rythme de la montagne. Selon les cas, je skie seul(e), au contact des grands espaces, ou bien avec des amis, plus dans un esprit de compétition cette fois. »
Malgré une activité peu originale, le recruteur sait que vous êtes capable de prendre du recul et que vous savez également évacuer votre stress lorsque c’est nécessaire. Par ailleurs, vous avez insisté sur le fait que votre activité n’est pas totalement solitaire.

Activité artistique • « Je fais partie d’une chorale dans laquelle je suis soprano. Une fois par semaine, pendant trois heures, nous nous retrouvons, avec d’autres chanteurs et chanteuses. Cette activité m’apporte énormément de choses. D’une part, elle permet de me décharger de mon stress, car je m’exprime à la fois sur le plan de la voix, mais également physiquement. Ensuite, il est agréable de retrouver un groupe composé de personnalités différentes – car un alto et un soprano ne se ressemblent pas – capables de se comprendre pour chanter à l’unisson. Enfin, pour bien chanter, il faut savoir s’élever vers ce qui est beau, ce qui m’enrichit aussi sur le plan émotionnel. »

Vous montrez votre assiduité, un bon équilibre entre vie professionnelle et vie extra-professionnelle, votre capacité à comprendre votre entourage et à tenir compte des différences de chaque individu, et enfin votre sensibilité artistique.

Activité culturelle • « Je suis un(e) très grand(e) lecteur(trice). J’adore me plonger dans la lecture d’un nouveau roman car je sais que je vais passer quelques heures passionnantes. J’essaie de lire les livres qui viennent de sortir car j’aime beaucoup discuter de mes lectures avec mes ami(e)s ou avec les personnes que je suis amené(e) à rencontrer. Mais j’apprécie aussi de relire de grands classiques. Je viens d’ailleurs de terminer la Curée de Zola. Je n’ai pas fini toute la série des Rougon-Macquart, mais j’en ai déjà lu une bonne dizaine ! Sinon, mes auteurs contemporains préférés sont des romanciers comme Didier Van Cauwelaert, Daniel Pennac, Benoîte Groult, Didier Daeninckx, etc., pour la France. En littérature américaine, je crois que j’ai dû lire tous les livres de Paul Auster. »

Pas de doute, vous êtes passionné(e), et puis malgré le caractère individuel de cette activité, vous montrez votre capacité à partager. Par ailleurs, vous faites preuve d’une bonne culture générale et éclectique.

Activité musicale • « J’adore écouter de la musique, ce n’est peut-être pas très original, mais chez moi, c’est une vraie passion. J’achète pas mal de CD ou je les emprunte parfois à la médiathèque. Je me tiens informé(e) de l’actualité musicale en lisant des revues comme les Inrockuptibles par exemple. Mes goûts sont plutôt orientés vers le rock, le blues et la musique country, mais j’aime bien également la world music. J’assiste assez souvent à des concerts, mais plutôt dans des petites salles ou dans des cafés. Ce que j’aime, c’est repérer un groupe qui monte et suivre son évolution. »
Vous montrez votre capacité à vous enthousiasmer et à diversifier vos sources (bibliothèques, concerts, revues…) ainsi que votre anticonformisme (attention, cette qualité n’est pas toujours appréciée, encore une fois, tout dépend du poste à pourvoir).

Activité culinaire • « J’aime bien cuisiner, je sais bien que ce n’est pas une activité très originale, mais ce passe-temps me convient parfaitement. La cuisine nécessite un certain sens de l’organisation car il faut préparer un menu, gérer un budget, établir un planning pour que tout soit prêt à temps. Mais ce qui me plaît par-dessous tout, c’est de passer du temps à effectuer un travail de qualité, dans le but de satisfaire mon entourage. J’aime que l’on apprécie ma cuisine et… j’aime aussi bien manger ! »
Vous montrez, avant tout, votre capacité à argumenter sur un sujet peu évident, vous insistez ensuite sur votre sens de l’organisation, votre amour du travail bien fait et votre générosité… non sans une petite pointe d’humour finale.

17-Quel est le dernier livre que vous avez lu ?

Impossible de sécher devant cette question. Un diplômé de l’enseignement supérieur est supposé lire régulièrement, soit des livres, soit des magazines et des journaux (en dehors bien sûr des offres d’emplois !), soit les deux. Et même si vous n’aimez que les policiers, il ne faut pas en avoir honte mais en profiter pour parler du titre, de l’auteur et du genre. Qui sait ? Vous avez peut-être affaire également à un amateur ? Si vous lisez la presse, le recruteur vous demandera forcément d’énoncer des noms de journaux ou de magazines. Attention, certains titres peuvent être connotés (reportez-vous à la question « lisez-vous régulièrement la presse ? »).
Petit conseil : évitez de citer le titre de cet ouvrage (que vous êtes forcément en train de lire puisque vous venez de tomber sur cette phrase !). Les recruteurs souhaitent que les candidats puissent se préparer aux entretiens, mais en même temps, ils n’aiment pas du tout avoir l’impression qu’on leur fournit des réponses stéréotypées.

Les réponses à éviter
Débordé • « Je n’ai vraiment pas le temps de lire. »
Blasé • « Je n’aime pas trop lire. »

Des réponses possibles
« À vrai dire, je lis peu de romans, car je suis un(e) grand(e) consommateur(rice) de presse. Je consacre une demi-heure par jour à la lecture d’un quotidien et chaque semaine, je lis plusieurs magazines économiques comme les Échos, Alternatives économiques, le Nouvel Économiste et des revues financières comme Investir, le Revenu. »
« Je suis en train de lire actuellement / je viens de terminer un roman de Stephen King : Sac d’os »

18-Quel est le dernier film que vous avez vu au cinéma ?

Même si vous n’avez pas mis les pieds dans un cinéma depuis trois ans, vous devez être au courant de l’actualité cinématographique. Il faudrait vraiment ne lire aucun journal, ne pas écouter la radio, ni regarder la télé… pour rester totalement muet sur cette question. C’est donc votre capacité à suivre l’actualité culturelle qui intéresse ici le recruteur. Selon vos affinités avec le 7e art, vous serez plus ou moins disert, mais dans tous les cas, vous devez citer au moins un film sorti dans l’année, que vous avez vu ou à défaut… que vous projetez d’aller voir ! Dans tous les cas, le film en lui-même importe peu, mais n’oubliez jamais que le cinéma est un loisir très répandu et qu’il vaut mieux éviter de manifester votre passion pour les films de François Truffaut si vous n’êtes pas capable d’en parler avec un spécialiste de la question !

Les réponses à éviter
Déconnecté • « Au cinéma ? Ça fait longtemps que je n’y suis pas allé(e). Le dernier film que j’ai vu, je crois que c’était le Fabuleux destin d'Amélie Poulain. »
Blasé • « Je n’aime pas trop le cinéma. »

Des réponses possibles
Vous n’allez pas souvent au cinéma • « J’ai été très occupé(e) ces derniers mois par l’obtention de mon diplôme et cela fait quelque temps, à mon grand regret, que je ne suis pas allé(e) au cinéma. Mais je pense aller voir prochainement le dernier film de Pedro Almodovar sorti cette semaine. »

Vous allez de temps en temps au cinéma • « Le dernier film qui m’a vraiment marqué, mais qui n’est peut-être pas le dernier que j’ai vu, est Lost in translation de Sofia Coppola.
Vous êtes un(e) vrai(e) accro des salles obscures • Le titre du (ou des) dernier(s) film(s) que vous avez vu(s) doit venir spontanément. Libre à vous, ensuite, de compléter en citant des réalisateurs, des acteurs, des genres, etc.

19- Quel est l'évènement qui vous a le plus marqué(e) cette année?

Vous ne rencontrerez pas forcément cette question pendant l’entretien, mais plutôt sur certains dossiers de candidature. Dans un premier temps, le recruteur voudra tout simplement savoir si vous suivez l’actualité, si vous vous sentez impliqué par ce qui se passe autour de vous, en dehors de votre diplôme, de votre école, de vos sorties entre amis. Attention à ceux qui prendront la question sur un plan trop personnel et citeront un événement familial ! Dans un deuxième temps, il peut s’intéresser à votre capacité à hiérarchiser les événements. « Un manager est quelqu’un qui doit gérer des priorités, il doit donc être capable de les définir », souligne Michel Claudin, directeur du cabinet de recrutement Antarès Informatique.

Si vous êtes jeune diplômé, on peut vous accorder le crédit de l’insouciance sur cette question, mais tentez quand même de répondre, quitte à citer simplement un événement qui a eu lieu dans la semaine. À priori, on ne vous demandera pas de vous lancer dans un débat idéologique une fois que vous aurez répondu, mais vous devez quand même être capable de dire pourquoi cet événement, en particulier, vous a marqué.

Les réponses à éviter
Égocentrique • « L’obtention de mon diplôme ! » ou « L’obtention de mon permis de conduire, je n’y croyais plus ! »
Cocooning • « La naissance de mon petit neveu » ou « Les 80 ans de ma grand-mère. »
Blasé (toujours le ou la même !) • « Bah, rien. »

Réponse possible
« On a souvent tendance à se souvenir des grandes catastrophes et spontanément, c’est le tsunami en Asie qui me revient en mémoire. »
20- Quelle est la personne que vous estimez le plus ?

Vous retrouverez cette question, plus souvent sous la forme écrite, que directement au cours d’un entretien. Vous avez alors l’embarras du choix pour répondre, depuis « mon père ce héros » jusqu’à Gandhi, en passant par l’un de vos professeurs, un héros virtuel, un personnage médiatique du monde politique.... Évitez quand même de sortir complètement du cadre professionnel, en citant Marilyn Manson ou U2 ! Ce type de question permet au recruteur de mieux cerner vos valeurs (ce qui vous marque ou attire votre attention de manière positive). Vous pouvez en profiter pour vous démarquer de vos concurrents, surtout si jusqu’à présent vous êtes resté très neutre dans vos propos. N’hésitez pas alors à citer un personnage original dont vous êtes capable de parler avec chaleur. En sortant de votre réserve, vous prenez peut-être le risque de déplaire, mais n’oubliez pas que le recruteur aura recours uniquement à ses notes et à sa mémoire pour se souvenir de vous.

Les réponses à éviter
Peu analytique • « Je ne sais pas, c’est difficile de répondre à cette question. »
Peu synthétique • « Il y a trop de personnes, je ne sais pas quoi répondre. »

Des réponses possibles

« Lorsque vous me posez cette question, je pense à l’un de mes professeurs de seconde et de première qui enseignait le français. Il était passionné par sa matière et cela se ressentait. Ses cours étaient captivants. Pour aborder un nouvel auteur ou un nouveau thème, par exemple, il s’appuyait sur un événement qui s’était déroulé dans la semaine. Du coup, tout le monde avait envie d’en savoir plus. »

« J’ai été pendant très longtemps en admiration devant mon père. Il a abandonné ses études pour épouser ma mère qui était enceinte. Le seul travail qu’il ait trouvé était un poste d’ouvrier qui ne correspondait pas à ses ambitions. Il a suivi des cours du soir pour devenir ingénieur. Et aujourd’hui, il dirige sa propre entreprise. Ce type de parcours me plaît beaucoup. »

« J’ai beaucoup d’admiration pour des personnalités comme Mère Teresa qui ont tout sacrifié de leur vie pour se consacrer aux plus démunis. D’une manière générale, je trouve les personnes qui ont une vocation humanitaire très estimables. »

21- Lisez-vous régulièment la presse ?

« Dites-moi ce que vous lisez et je vous dirai qui vous êtes »… telle pourrait être la devise des recruteurs qui posent cette question. Pour d’autres, il s’agit aussi de vérifier vos sources d’information. Dans tous les cas, il est préférable de lire la presse, au moins un quotidien et éventuellement quelques news magazines, vous montrerez ainsi votre esprit d’ouverture et puisque vous êtes réellement en recherche d’emploi, vous êtes quand même sensé lire certains titres pour les petites annonces !

Indiquez quelques journaux et magazines (dont vous connaissez le prix et le jour de parution au cas où le recruteur voudrait vérifier vos dires) mais faites attention à la connotation politique de certains titres. En citant l’Express, le Monde, les Échos ou la Tribune, vous ne prendrez aucun risque. En revanche le Figaro ou Marianne sont déjà plus marqués. Et si vous affirmez lire l’Huma, il faudra assumer votre choix… et éviter de candidater pour un poste dans une salle de marché ! Enfin, n’oubliez pas de citer la presse professionnelle du secteur dans lequel vous postulez. Si vous recherchez un emploi dans l’informatique, par exemple, on ne vous pardonnera pas de ne pas lire au minimum 01 Informatique et le Monde informatique.

Les réponses à éviter
Débordé • « Non, je n’ai pas tellement le temps. »
Désabusé • « Non, vous savez les journalistes… »

Des réponses possibles
« Oui, je suis abonné(e) à Libération et chaque matin, je lis le journal pour m’informer de l’actualité. »
« Je suis un gros lecteur de presse magazine essentiellement. Chaque semaine, je lis l’Expansion, le Nouvel Économiste, l’Express, le Nouvel Observateur… »
« Je ne lis pas la presse de manière attentive tous les jours, mais le Monde assez souvent. En revanche, j’essaie de lire toutes les revues qui concernent mon secteur d’activité. »

Préparez votre entretien d'embauche

A- Avant tout …

1- Renseignez-vous sur le poste proposé, votre interlocuteur, l’entreprise et son secteur d’activité

Glanez le maximum d’informations possibles et préparez 4 ou 5 questions précises.
Premièrement, ces questions et votre connaissance générale de l’entreprise seront la preuve d’un travail préalable de fond et de votre motivation. Deuxièmement, vous vous sentirez plus détendu et vous serez aussi plus efficace en entretien.
Vous pouvez consulter le site internet de l’entreprise, consulter leurs produits, ou chercher des informations sur internet dans le cas ou leur site internet n’existe pas. www.webmanagercenter.com est une bonne source d’information dans ce cas.

2- Préparez votre argumentaire

Nous connaissons généralement un ou plusieurs points importants qui peuvent faire basculer une décision d’embauche. Préparez vos arguments « phares » comme le ferait un commercial, notez-les.
Sachez aussi écouter le recruteur : présentez vos arguments, mais n’insistez pas si le recruteur ne revient pas dessus. Soit vos arguments ne sont pas les plus importants pour lui – et dans ce cas essayez de détecter les éléments déterminants pour lui – soit il a compris et insister lourdement n’aurait pas un effet positif.

3- Anticipez les questions pièges

Vous connaissez probablement les questions pièges liés à votre CV ou au poste auquel vous postulez. Alors préparez-les.

4- Simulez l’entretien avec un ami

Les sportifs s’entraînent en vue d’une épreuve. Agissez de même, montrez l’annonce à laquelle vous avez répondu (le texte de l’annonce + votre réponse) à un ami et demandez-lui de vous faire passer un entretien à blanc. L’entraînement à toujours des effets positifs, les remarques que l’on peut vous faire aussi.

5- La check-list Entretien

Voici les points à valider en vue de l’entretien :

L’entretien
• Nom, prénom et fonction de votre interlocuteur
• date et heure de l’entretien
• dénomination et adresse de la structure
• moyen d’accès et temps nécessaire pour se rendre au rendez-vous (pensez aux 20 minutes de battement et si vous en avez l’opportunité rendez-vous sur place quelques jours avant pour repérer les lieux)
• durée de l’entretien
Documents
• les documents à emporter (CV, candidature complète, texte de l’annonce, plan d’accès, agenda, bloc note et stylo, etc.)
• éventuellement des documents à remettre
Collecte d’informations
• site web entreprise
• plaquette entreprise
• site portail secteur professionnel
• informations financières (du type societe.com, euridile, etc.)
• articles de presse, etc.
Préparation de l’entretien
• relecture de l’annonce et de ma candidature
• préparation de questions sur le poste à pourvoir, sur mon interlocuteur, sur l’entreprise
• préparation de mes arguments
• préparation aux questions pièges

Entretien à blanc

• si possible, entretien à blanc avec un ami
Que ce soit sur les sites d’emplois, dans les agences d'intérim, les cabinets de recrutement ou les grandes entreprises, la majorité des recruteurs gèrent les CV qu'ils reçoivent grâce à des bases de données. Elles leur permettent, en fonction des postes à pourvoir, de sélectionner via des mots-clés dans ce vivier les candidats qui collent le mieux aux profils recherchés. Voici quelques règles à respecter pour ne pas passer au travers de cette sélection.

B- Entretien d'embauche : vous êtes le meilleur !

L'entretien d'embauche permet au recruteur de se faire un idée de vos compétences, de votre personnalité et de vos capacité à intégrer l'entreprise.

Mettez toutes les chances de votre coté et faites de cet entretien un véritable triomphe en préparant les réponses aux questions généralement posées par les recruteurs !

1. Parlez moi de vous...
2. Quels sont vos qualités / défauts ?
3. Comment vous voyez vous dans 10 ans ?
4. Pourquoi vous recruter plutôt qu'un autre ?
5. Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi ?
6. Pourquoi avez-vous répondu à cette annonce ?
7. Pourquoi êtes-vous au chômage depuis aussi longtemps ?
8. Quelle son vos prétentions en matière de rémunération ?
9. Expliquez-moi la logique de votre parcours ?
10. Parlez-moi de vos stages !
11. Pouvons nous poursuivre l'entretien en anglais ?
12. Vous êtes autodidacte ?

C- A quoi servent les tests de sélection ?

Les tests de sélection ne sont jamais utilisés en remplacement des entretiens. Ils viennent apporter aux recruteurs un éclairage complémentaire sur les candidats.
Multiplier les angles d'approche. Les recruteurs apprécient les tests pour une raison double : ils leur permettent d'évaluer les candidats s sous différents angles (la personnalité, la logique, etc.), et de donner un caractère objectif à leurs recrutements, puisque tout le monde est logé à la même enseigne.

Accélérer le processus. Les tests sont également très prisés en cas de recrutement en masse, notamment de jeunes diplômés, pour un même type de poste. L’entreprise préfère alors les entretiens collectifs et les mises en situation, qui permettent de recevoir plusieurs candidats en même temps.

Les profils les plus testés. On n'est pas égaux devant les tests ! Cette option est plus fréquemment prise pour recruter certains profils. Ainsi, les commerciaux ont-ils souvent droit à une mise en situation professionnelle, tandis que les informaticiens sont généralement soumis à des tests techniques. On y a aussi plus fréquemment recours pour des débutants. La raison ? Comme il est difficile de les juger sur leur (faible) expérience, il faut trouver d'autres biais pour les évaluer !
Vous avez le droit de connaître les résultats
Avoir les résultats des tests que l'on a passé, c'est un droit. Au minimum, on doit vous faire une restitution orale lors de l’entretien qui lui succède. Si on ne vous les donne pas, n’hésitez pas à les réclamer.

1- Les tests d'aptitude et de logique

Suites logiques de dominos, exercices de mathématiques, tests d'orthographe… Pour mesurer vos aptitudes et votre sens logique, il existe des tests de toutes sortes.
Les tests d'aptitude. Comme leur nom l'indique, ces exercices sont destinés à évaluer différentes aptitudes selon les compétences attendues pour le poste, comme par exemple, le raisonnement verbal, l'aptitude numérique ou le raisonnement abstrait. Ainsi pourrez-vous être confronté à des exercices de mathématiques ou encore à de courts énoncés dont vous devrez évaluer la logique. Des exercices qui demandent d'avoir l'esprit vif !
Les tests de logique. Sous forme d’énigmes, ils sont destinés à évaluer votre esprit logique et la fluidité de votre réflexion. Le plus souvent, ces exercices se présentent sous la forme de suites de symboles (chiffres, dominos, cartes à jouer, figures géométriques…) à compléter.

Dans les deux cas, au-delà de votre esprit logique, le test servira à percevoir si vous possédez certaines aptitudes, comme la capacité à évaluer rapidement les situations, à prendre des décisions judicieuses dans l'urgence et à trouver des solutions judicieuses.
Dernière précision : il n’est pas rare que les candidats n’achèvent pas le test dans le temps imparti (de quelques minutes à une demi-heure). Rassurez-vous : vous ne serez pas jugé sur votre capacité à répondre à toutes les questions, mais à une majorité d’entre elles.

2-Les questionnaires de personnalité

Dans la plupart des métiers, on vous demandera de savoir travailler en équipe. Une disposition liée autant à vos compétences qu’à votre personnalité. Rien d'étonnant donc à ce que les questionnaires de personnalité connaissent un grand succès auprès des recruteurs.
Votre comportement sous toutes les coutures : Le principe du questionnaire de personnalité est simple : répondre à un QCM (questionnaire à choix multiple) plus ou moins long sur vos rapports aux autres, votre capacité d'écoute, votre rigueur, votre capacité à vous affirmer. Ne vous étonnez donc pas si certaines questions semblent sans rapport directe avec vos aptitudes professionnelles. Souvent, ce type de questionnaire arrive dès le début du processus de recrutement. Mais rassurez-vous : il vise moins à permettre un premier tri entre les candidats qu’à donner quelques éléments de discussion pour l'entretien qui suivra.
Un entretien à "bétonner" à l'avance : Il est difficile, voire totalement inutile, d'essayer de se préparer aux questionnaires eux-mêmes. En revanche, préparez l'entretien où le recruteur vous livrera vos résultats au test. Résultats que vous pourrez alors contester, à condition d'avoir des arguments valables. Ainsi, si vous connaissez certains des points faibles de votre comportement, recherchez dans votre parcours des exemples de situations vécues démontrant que vous êtes capable de les surmonter. Un exemple ? Si vous plutôt timide, le questionnaire fera sans doute ressortir ce trait de votre personnalité. Lorsque le recruteur y fera référence, racontez-lui une situation où votre réserve, ajoutée à votre sens de la mesure, vous aura permis de trouver un compromis ou de résoudre un conflit.
Des questionnaires spécifiques : Certains cabinets de recrutement importants développement leurs propres outils d’évaluation. C’est le cas du cabinet Mercuri Urval. « Notre questionnaire de personnalité est basé sur l’analyse factorielle, explique Hubert L’Hoste, directeur général de ce cabinet de conseil. Il est composé d’une série de proposions dans différents domaines (le relationnel, la manière de prendre des décisions, de s’organiser…). Le candidat doit indiquer, sur une échelle de 1 à 6, si la proposition lui ressemble ou pas.»

3- Les tests techniques

Assistante, informaticien, comptable… pour certaines fonctions et dans les sociétés de travail temporaire, certaines tests techniques ou « métier » sont utilisés lors des recrutements.
Tester des compétences de base. Vous imaginez une agence d'intérim envoyant chez l’un de ces clients une secrétaire truffant ses courriers de fautes d'orthographe ? Peu de risque qu’on refasse appel à elle ! Pour se prémunir de telles mésaventures, les sociétés de travail temporaire font passer à chaque futur intérimaire des tests adaptés à leur métier. Selon les cas, ces outils d'évaluation mesureront le niveau de maîtrise de Word, Excel ou Powerpoint ou s'assureront de la connaissance du vocabulaire, des outils et des règles de sécurité propres à leur spécialité.

Vérifier la maîtrise des outils. Autre exemple, beaucoup de SSII font passer des QCM (questionnaires à choix multiple) à leurs futurs consultants, pour confirmer qu'ils sont des « pros » des langages Java, SQL ou J2EE. Ces tests peuvent durer jusqu'à une heure et interviennent généralement après un premier entretien qui permet de vérifier l'adéquation du candidat au poste et de s'assurer de sa motivation.

4- Les mises en situation

CV et prestations en entretien ne suffisent pas toujours aux recruteurs pour se déterminer. Pour parfaire leur opinion, ils plongent les candidats dans des situations professionnelles…. et observent comment ils s'en sortent !
Dans la peau d'un autre… Les jeux de rôle consistent à faire vivre aux candidats des situations professionnelles qu'ils pourraient rencontrer s'ils étaient déjà en poste : se retrouver face à un client insatisfait ou un fournisseur qui ne tient pas ses délais ou encore un supérieur hiérarchique. Dans cet exercice, ne restez surtout pas en retrait. Il faut au contraire agir, prendre des décisions, faire des choix et les argumenter.
Les exercices de groupe. Autre situation possible : on propose à un groupe de candidats de travailler ensemble sur un même sujet. Et il ne s'agit pas forcément de déterminer lequel prend le leadership. On peut aussi chercher à évaluer le sens de l'écoute, l'aptitude à travailler en équipe, à faire des compromis ou encore la capacité à prendre en considération un but commun. Il ne faut donc pas en faire trop !
Une pile de dossiers à traiter. Dernière catégorie de mise en situation, celle du « in-basket » : le candidat, qui se retrouve dans la peau d'un salarié, est confronté à une pile dossiers urgents à traiter (commandes, courriels de clients mécontents, notes de service…). Mais, en tant que jeune diplômé, vous avez peu de chance de rencontrer cet exercice destiné à évaluer la manière de s'organiser et de prendre des décisions, car il est surtout proposé à des profils expérimentés.

5- Les tests de langue

Beaucoup de candidats ont tendance à surestimer leur niveau linguistique. Pas étonnant donc que les entreprises ne se contentent pas de ce que vous avancez dans votre CV.
Une évaluation informelle… : Quand le niveau linguistique s'impose comme une condition indispensable au poste, le « test de langue » (au sens de vérification de la maîtrise linguistique) peut intervenir dès la première prise de contact candidat-recruteur. Si vous répondez à une annonce où un « excellent niveau d'anglais » est exigé, ne soyez donc pas étonné si, après quelques minutes de conversation en français, votre interlocuteur vous demande de la poursuivre en anglais. A moins qu'il ne vous propose un rendez-vous ultérieur qui se déroulera en anglais.

.. ou des tests en bonne et due forme : Certaines entreprises préfèrent faire passer – à leurs frais - de véritables tests aux candidats. Parmi ceux-ci, on trouve notamment le TOEIC (Test of english for international communication), l'un des tests les plus utilisés pour l'anglais. Rien n'est laissé au hasard : il dure deux heures et compte sept exercices différents destinés à évaluer votre compréhension orale et écrite de la langue.

6-Peut-on se préparer aux tests de sélection ?

S'il n'est pas possible de se préparer aux questionnaires de personnalité ou aux mises en situation, il est en revanche recommandé de se familiariser avec les tests d'aptitude et de logique.
S'exercer à l'avance. Chaque test de logique est différent. Pour autant, il est important de s'entraîner à en faire, pour se familiariser avec la façon dont ils se présentent et ne pas être surpris le jour J. Car ces exercices sont toujours en temps limité.

Être en forme. Pour être performant, un autre conseil : soyez le plus alerte possible ! Evitez de faire la fête la veille des tests, car ils impliquent d'être vraiment réactif. Et parfois, ces tests se déroulent sur une demi-journée, ce qui demande une certaine endurance et une capacité à rester concentré plusieurs heures.

Candidature via Internet : Mode d'emploi

Généralement, c’est la méthode la plus utilisées aujourd’hui par les recruteurs en Tunisie pour recevoir les candidatures. En effet, cette méthode facilite la tache au recruteur en terme de temps et efficacité, en lui facilitant la tache de la sélection préliminaire sur son poste d ordinateur sans pour autant être obligé d imprimer les CV et lettre de motivation.

1- N’oubliez jamais de mettre votre lettre de motivation dans le corps de l’email que vous allez envoyer. Évitez de mettre la lettre de motivation en pièce jointe. Les recruteurs ont horreur de recevoir des emails vides même si la lettre de motivation est attachée.

2- Dans votre CV, faites des liens vers votre adresse électronique et vers des sites pouvant l'étoffer ou le compléter (par exemple le site de votre école ou de votre université s'il détaille le programme de votre formation, ou celui des sociétés dans lesquelles vous avez travaillé).

3- En matière de présentation de votre CV: le fond d'écran et le choix de la couleur du texte doivent être harmonieux ; les photos doivent se télécharger rapidement. Vérifier la taille de vos photos avant de les intégrer dans votre CV.

4- Des CV lourds a télécharger vont embêter le recruteur, et il se peut qu’il renonce au téléchargement et n’aura pas l’occasion de lire votre CV

5- Faites attention à la lisibilité de votre CV. Évitez de copier coller votre CV dans l’email. Dans la majorité des cas, le CV arrivera au recruteur mal organisé avec une mauvaise mise en forme, ce qui n’encouragera pas le recruteur a le lire

6- Enregistrer sous le format .doc sinon vous prenez le risque que votre interlocuteur ne puisse pas le lire, surtout quand le récepteur dispose d'une version de traitement de texte plus ancienne que la vôtre.

7- Ayez un email professionnel de type : mohamed.benmahmoud@yahoo.fr , les emails avec des pseudos ou des noms bizarres risques de tomber dans le dossier spam de la boite au lettres de votre recruteur, et ne pourra pas les voir. En plus, un email professionnel et contenant le nom et prénom du candidat sera mieux perçu par le recruteur.

Les Clés d'un Bon CV

Votre CV est l'élément clé de votre recherche d'emploi, il est vous : votre parcours, votre histoire. Il vous suivra toute votre vie.
Comparez votre CV tel qu'il était juste après vos études avec votre CV actuel, enrichi de vos années d'expérience professionnelle. Gardez-le, actualisez-le régulièrement.
Quels qualificatifs vous donneriez-vous ? (Par exemple : méticuleux, sérieux, intègre, intelligent, etc.) Choisissez-en 5. Au fur et à mesure de la construction de votre CV, reportez-vous à ces 5 qualificatifs. Cadrent-ils toujours avec votre CV ?

1- Votre CV et le recruteur

Le CV est pour le recruteur la source essentielle des informations dont il a besoin pour sélectionner ses candidats. C'est la première étape du recrutement.
Recruter est probablement l'acte le plus important dans une entreprise, les risques comme les motifs de satisfaction sont grands :

En cas d'échec :
Soit le candidat n'est pas adapté, soit il ne souhaite pas rester. Le coût est sévère. Financièrement tout d'abord (frais de passage de l'annonce par exemple, temps consacré au recrutement) et surtout la désorganisation induite, le poste pourvu est de nouveau à pourvoir. Pour l'employeur, c'est du temps, de l'argent et de l'énergie perdus.
En cas de succès :
Résolution d'un problème, possibilité de se dégager de tâches que l'employeur avait dû assumer le temps du recrutement, possibilité de remise à plat des responsabilités, possibilité d'avoir recruté quelqu'un de très performant, autonome.
En conclusion, recruter est l'un des actes fondamentaux du chef d'entreprise. Meilleure sera son équipe, meilleure seront ses chances de succès. L'enjeu est énorme. Il ne cherchera donc probablement pas à risquer l'échec.

2- Que cherche le recruteur à travers le CV ?

A être sécurisé :

Candidat en adéquation avec le poste
Rapidement opérationnel
Avec une personnalité forte
En somme, un recruteur cherche à ce que sa sélection de candidat soit une source de facilité, de sécurité pour lui. Il ne doit jamais penser qu'il va se compliquer la vie avec vous, il cherche à se sécuriser, à éliminer au maximum le facteur risque.
Ainsi, un bon CV est : Bref – Percutant – Impeccable – Clair – Complet – Ciblé - Sécurisant
Votre CV sera lu en 30 secondes, il faut donc éveiller l'intérêt du lecteur !
Si le recruteur doit étudier 80 CV pour un poste, le vôtre devra être mis dans la bonne pile en 30 secondes. Avec un bon CV vous franchirez la 1ère étape.

Conclusion
Votre CV permet de passer la première étape d’un recrutement
Votre CV doit être sécurisant, « facile » pour le recruteur. Ce que l’on peut traduire par « en adéquation avec le poste » ou par « reflétant clairement vos objectifs et leur logique, c’est à dire votre projet professionnel ».

3- Créer son CV : les étapes à respecter

1ère étape : Isolez-vous 3 heures

Faites en sorte de ne pas être importuné par le téléphone et prévenez que vous souhaitez être au calme !

2nde étape : Munissez-vous au préalable des différents documents utiles en votre possession
Contrats de travail
Feuilles de paye
Diplômes
Attestation de suivi de formations professionnelles
Agendas
Différents courriers : lettres de remerciements, de félicitations, d'avertissement, de démission
Rapports de stages et lettres d'appréciation
Mémoires
Comptes rendus, rapports de séminaires

3ème étape : Commencez par créer un premier CV le plus … long possible

- Adoptez une trame classique :
Prénom Nom
Coordonnées
Etat civil
Objectif
Compétences
Expériences professionnelles
Formation
Langues
Informatique
Centres d’intérêts

- Saisissez un maximum d'infos, vous ferez le tri ensuite. Vous allez constituer ainsi votre banque de données personnelle. Vous créerez ensuite un CV de base, mais n'oubliez pas qu'il faudra probablement adapter votre CV en fonction de vos candidatures en vue d'être au maximum en phase avec l'annonce. Donc, certains éléments inutiles aujourd'hui pourront peut-être s'avérer intéressants par la suite.

- Faites une première impression. Cela vous semblera trop long, trop lourd. Peu importe pour le moment. Relisez-vous, corrigez les fautes, les tournures de phrase maladroites.
- Faites une deuxième impression.

- Désormais, sans rien éliminer, essayez d'améliorer vos différentes rubriques, essayez de les rendre « gagnantes ».

4ème étape : Adaptez ce CV de base à votre projet professionnel

- Il s’agit maintenant d’adapter ce CV de base à votre projet professionnel. Comme nous le précisions, le recruteur cherche avant tout à sécuriser son recrutement. Une présentation claire mettant en valeur la logique de vos objectifs (votre projet professionnel) y contribuera. - Pour ce faire, commencez par donner un titre à votre CV et ajoutez une description de vos objectifs. Ces deux points doivent synthétiser votre projet professionnel.

- Maintenant, reprenez chaque élément de ce CV de base et posez-vous les questions suivantes
mon parcours professionnel est-il clairement développé ?
peut-on dire que mon projet actuel constitue la suite logique de mon parcours professionnel à la lecture du CV ?
mes compétences et mon potentiel pour ce projet sont-ils mis en valeur par mon vécu professionnel et par les autres informations présentes ?

- Supprimez les rubriques les moins utiles, les moins percutantes et ne répondant pas à ces questions. Votre CV doit être efficace : il va à l'essentiel, il vous met en valeur. - Faites une nouvelle impression. A la lecture de mon CV, il se dégage :
Une impression positive, mon projet est clair, mes objectifs sont énoncés et logiques
Je suis rapidement opérationnel
Il est personnalisé : il me ressemble, il reflète ma personnalité

5ème étape : Faites voir votre CV

- Montrez votre CV à ceux qui vous entourent et notez toutes leurs remarques, mêmes celles qui vous semblent ridicules comme des termes qu'ils ne comprennent pas, etc.
- Le lendemain, reprenez vos notes et votre CV, vous arriverez probablement à améliorer votre CV.

- Refaites cet exercice auprès de différentes personnes, puis, dans un deuxième temps des personnes qui ne vous connaissent pas.
- Lorsque l'on ne vous pose plus de question, ou mieux encore, si les personnes vous montrent leur intérêt sur votre parcours, vous aurez construit un formidable CV.

- Si vous connaissez des personnes procédant régulièrement à des recrutements, leur avis aussi est forcément précieux!

4- Créer son CV : Conseils importants !

a-Ne pas oublier d'ajouter votre objectif

a- Bien décrire sa formation

La rubrique formation doit figurer avant la rubrique expérience professionnelle car c'est la première chose qu'un recruteur regarde pour un jeune diplômé. Généralement, il faut commencer par votre diplôme le plus récent. En un coup d'œil, le recruteur doit avoir vu les diplômes obtenus, les dates d'obtention, les spécialisations, le nom des établissements et leur localisation.

Pour valoriser au maximum votre formation, oubliez les descriptifs académiques et utilisez un vocabulaire "métier".

Evitez le jargon académique. Au moment de rédiger votre CV, rappelez-vous qu'un recruteur cherche avant tout un candidat opérationnel. Évitez le vocabulaire universitaire ou scientifique. Un exemple ? Si vous venez d'obtenir un master en management stratégique et génie des organisations spécialité management stratégique des achats, il n'est pas nécessaire de lister les intitulés de vos cours.

b- Bien décrire ses compétences et expérience :

Difficile de mettre en avant ses compétences quand on pense ne pas en avoir ! Même jeune diplômé, vous en avez pourtant sans doute à valoriser, par le biais de vos stages par exemple. Comme pour décrire vos diplômes, mettez en avant vos compétences opérationnelles et utilisez le vocabulaire des pros.

Prenez le temps de la réflexion. Il n'est pas simple de choisir les quelques mots qui vont refléter au mieux le contenu de vos premières expériences professionnelles (projets de fin d'études, stages et jobs d'été). Alors ne rédigez pas votre CV dans la précipitation, donnez-vous du temps. Soyez opérationnel ! L'essentiel, c'est de parler de compétences et d'être le plus opérationnel possible. Si vous hésitez sur les termes à utiliser, plongez vous dans les magazines ou les sites Web consacrés à la fonction à laquelle vous vous destinez et au secteur dans lequel vous avez envie d'évoluer.

Cette rubrique, à placer en dessous de la rubrique formation, comprend les stages, missions d'intérim, jobs effectués parallèlement à vos études.
Pour chaque expérience, et notamment pour les stages, il est important de préciser la date, le nom de l'entreprise avec son secteur d'activité, le service dans lequel vous avez travaillé ; de décrire en deux lignes les missions qui vous étaient attribuées : nature et objet du stage, matériel et techniques utilisés, contacts internes ou externes avec les autres services de l'entreprise ou avec la clientèle, etc.

Dans tous les cas, insistez sur l'expérience qui a un lien direct avec le poste convoité et adoptez un langage professionnel.

c- Bien décrire ses centres d’intérêts

Ce sont vos loisirs, vos activités associatives et sportives, vos passions ou vos centres d'intérêt, les cours que vous avez donnés. D'une manière générale, les recruteurs sont de plus en plus sensibles aux activités associatives ou en groupe, qui constituent pour eux un bon moyen d'appréhender votre dynamisme, votre capacité à vous impliquer et à communiquer. Les recruteurs aiment avoir des éléments leur permettant de cerner votre personnalité : alors donnez-leur satisfaction ! Soyez précis dans l'intitulé de vos passions !Préciser au maximum ses centres d'intérêt :
Exemples :

Centres d'intérêt
Lecture (économie, stratégie et organisation d'entreprise, finances, etc.) : analyse stratégique et financière du Groupe AF en 2004.
Bourse, cartes, jeux de société, mode, peinture.
Géographie, voyages, tourisme : multiples séjours aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, Espagne et Grèce.
Goût prononcé pour la découverte de toute activité nouvelle et future.
Voici comment, derrière des termes aussi banals que « lecture » ou « voyages », un candidat peut introduire des notions plus précises et surtout plus révélatrices de sa personnalité. Il montre la variété de ses centres d’intérêt, (peut-être un peu trop, la mention des « cartes et jeux de société » n’était pas indispensable) et ajoute une petite phrase sur son goût pour la nouveauté, qu’il devra justifier en entretien !

d- Faites des rubriques spécifiques

La place qu’ont pris les activités associatives de cette candidate, son implication dans le devenir professionnel des étudiants et le soutien scolaire justifient la création d’une rubrique à part entière, particulièrement quand on se destine à une carrière dans les ressources humaines. Il ne s’agit plus d’un « hobbies » mais d’une activité à part entière, bien qu’à temps partiel.

emplois occasionnels

Soutien scolaire et cours de remise à niveau (collège et lycée).
Formation Windows et Word dispensée au personnel enseignant de l'ENIT.
Ce candidat ingénieur a créé également une rubrique pour ses emplois « étudiants ». C’est l’occasion pour lui de souligner sa place toute particulière au sein de son école : il y a dispensé des cours d’informatique aux enseignants. Un élément qui n’a pas manqué d’attirer l’attention…

Ajouté à : membre actif du club de l’ENIT avec description des projets y afférents, cette expérience humanitaire ne peut qu’alerter le recruteur sur deux éléments importants de la personnalité de cette candidate : elle a l’habitude de travailler et s’intègre facilement en groupe, et prêt à vivre des expériences hors du commun…

e- Langues et informatique : à ne pas négliger

Les connaissances linguistiques et informatiques sont aujourd'hui indispensables. Les langues doivent figurer en bonne place sur votre CV, notamment si l'ouverture sur l'étranger semble être une caractéristique importante de l'entreprise à laquelle vous écrivez. Préciser que vous êtes féru de voyages peut également être un argument de poids. Il en va de même pour les séjours d'études ou linguistiques, à condition que ceux-ci aient été conséquents. Les connaissances informatiques doivent être indiquées de manière plus ou moins précise selon l'entreprise contactée et le poste recherché.

f- Choisir une fin de CV plus personnelle

J'apprécie les randonnées et le cyclisme.
Je participe à la vie de l'entreprise familiale, que ce soit au bureau, en livraison ou au dépôt.
Je suis titulaire du permis et possède une voiture.

C’est l’absence d’intitulé qui fait presque la richesse de ces quelques phrases, placées à la fin du CV. Cette façon de parler de soi en mêlant des éléments de loisirs et de vie familiale n’est pas dénuée d’intérêt, et peut même rassurer le patron d’une petite entreprise qui désire recruter un jeune diplômé. Celui-ci, au moins, connaît de très près la vie de l’entreprise et ses difficultés quotidiennes…

g- Soignez la rédaction de votre CV

Verifier que votre français, grammaire et orthographe sont corrects, les recruteurs ont horreur de tomber sur des fautes de ce genre, qui dévaloriseront son appréciation de votre candidature pour rien. Utilisez les vérificateurs de langue, de grammaire et orthographe de Microsoft Word, ou les outils linguistiques de Google.

5- Astuces importants lors de la rédaction de votre CV

A- Si vous avez des périodes creuses au cours de votre cursus universitaire ou professionnel (arrêt d’études, chômage prolongé), assurez vous d’avoir les arguments nécessaires pour vous défendre. Évitez les périodes creuses sans activités.
Exemple : arrêt d’étude pour travailler afin de collecter des ressources pour poursuivre mes études. Ceci est un point positif étant donne qu’il démontre votre motivation pour continuer vos études, ainsi que votre personnalité mûre et réfléchi lors de la prise de décisions dans votre vie.

B- Ne pas mettre des données personnelles plus qu’il en faut :

· Évitez de mettre votre âge s’il n’est pas en votre faveur (plusieurs années de redoublement),
· Évitez de mettre votre lieu de naissance (éviter certaines attitudes régionalistes de quelques recruteurs).
· Évitez de mettre des adresses style : chez l’épicier du coin, chez la boulangerie du coin… L’idéal est de créer votre boite postale chez la poste, ça ne coute pas cher, et ça évitera tous ces problèmes.

C- Pour les candidats hommes, assurez vous d’utiliser une photo là ou vous serez vêtu en costume avec cravate. Cela vous aidera a marquer la différence avec le recruteur et lui montrer a travers votre look que vous êtres professionnellement prêt a décrocher ce job. Pour les candidates et candidats, la photo utilisées devrait être prise en face, sur un fond blanc. Également, les filles devraient être vêtues formellement lors de la prise de cette photo.

Membres